Depuis le début de l’année, une vingtaine d’obligations ont été émises sur la plateforme d’Obligate, pour un montant full approchant 25 millions de bucks. Une quinzaine de ces emprunts ont déjà été remboursés. La start-up zurichoise utilise la technologie de la blockchain pour permettre à des entreprises de placer de la dette en cryptomonnaie, mais pas seulement pour des sociétés actives dans le secteur.

«Des PME utilisent aussi notre plateforme, auto leurs besoins de financement sont souvent trop limités pour justifier le lancement d’une obligation dans la finance traditionnelle, détaille Benjamin Treves, responsable du développement d’Obligate. Elles peuvent aussi emprunter à court docket terme, sur un an par exemple, ce qui n’existe pratiquement pas en Suisse».

Un négociant suisse de matières premières ou une entreprise du secteur car, également basée en Suisse, ont ainsi utilisé ce provider. Les start off-up ne dégageant pas de revenu ne sont pas acceptées sur la plateforme, seulement des sociétés ayant un historique financier, des opérations stables et un income-flow positif.

Intérêts de 9 à 10%

Détentrice d’une licence d’intermédiaire financier en Suisse, la commence-up d’une quinzaine d’employés, lancée en 2019, ne fait pas seulement le lien avec des investisseurs. Une authentification dans les règles de l’art est effectuée sur les émetteurs comme sur les prêteurs potentiels, qui ne peuvent être que des investisseurs qualifiés ou des acteurs institutionnels. L’analyse de la solidité des emprunteurs est effectuée par la société californienne Credora, qui a récemment levé 6 millions auprès de l’agence de notation S & P notamment.

Les notes de crédit obtenues sont souvent l’équivalent de BB de S & P, soit ce qui est qualifié de haut rendement. Les intérêts offerts sont de l’ordre de 9 à 10% en euros ou en dollars, tandis que le coût de l’émission reste inférieur à 1%, soit la moitié de ce qui est facturé dans la finance traditionnelle, selon notre interlocuteur. Obligate ne prélève pas de frais si une obligation ne trouve pas preneur.

Opérations automatisées

Deux varieties d’obligations peuvent être émis: normal ou sécurisées, pour lesquelles l’emprunteur apporte des garanties, comme des factures ou de l’immobilier. L’émetteur publie les ailments de son obligation sur la plateforme, les investisseurs intéressés souscrivent, et lorsque le montant recherché est atteint, ces derniers ont trois jours pour payer.

«Les opérations se déroulent en stablecoins USDC et EUROe [des cryptomonnaies stables respectivement liées au dollar et à l’euro, ndlr], et sont réglées par des «smart contracts», qui se déclenchent lorsque les problems prédéterminées sont remplies», poursuit Benjamin Treves, originaire de l’Arc lémanique, mais basé en Asie depuis 2008, d’abord pour des banques et depuis deux ans pour Obligate. Le versement des intérêts se fait aussi sur la plateforme, tout comme le remboursement de l’obligation, à l’échéance.

Projet de marché secondaire

Ce qui ne se fait pas grâce à la technologie, en revanche, c’est le règlement des éventuels conflits, qui se ferait grâce à une procédure d’arbitrage en Suisse. C’est feasible automobile l’activité de la plateforme est réglementée, ce qui la distingue de ses concurrents actifs dans la finance décentralisée, la DeFi.

Deux développements sont prévus chez Obligate, conclut Benjamin Treves, le paiement de discount coupons au fil du temps, et non à l’échéance de l’obligation comme c’est actuellement systématiquement le cas, et le lancement d’un marché secondaire, prévu pour la fin de l’année. Obligate a levé 4 millions de dollars en janvier, auprès des spécialistes américains de la technologie Blockchange Ventures et Circle Ventures, qui ont rejoint les soutiens initiaux de la get started-up, soit l’opérateur de la bourse suisse Six et le fonds allemand Earlybird.



Source backlink