Les cyberattaques contre la Suisse ne faiblissent pas. Après des entreprises, des particuliers et des ONG, c’est désormais directement la Confédération qui est la cible des hackers. Jeudi matin, le président du Conseil national Martin Candinas a alerté ses collègues que le internet site web parlament.ch n’était accessible que par intermittence.

La veille, mercredi après-midi, la Confédération avait d’abord fait état de problèmes tactics, affirmant sur Twitter que «le web page web de l’Assemblée fédérale suisse, http://parlament.ch, n’est actuellement pas available de manière constante. Nous sommes en train d’analyser la trigger de la panne et de vérifier les informations.» Quelques heures additionally tard, nouvelle conversation, les autorités affirmant que la perturbation du web page internet avait été résolue. «La bring about en était des attaques contre l’infrastructure du web-site web, qui ont pu être neutralisées par des mesures appropriées. Aucun système interne ni aucune donnée n’ont été touchés», affirmaient alors les autorités.

Jeudi vers 10h00, le web site net semblait fonctionner de manière normale de l’extérieur. Mais cette attaque a pour conséquence de ralentir les délais de réponse aux interventions parlementaires, ont averti les autorités.

Un lien avec Volodymyr Zelensky?

Difficult, pour l’heure, de déterminer la lead to de l’attaque et l’identité des agresseurs. Mais il y a un contexte. Ce lundi, les présidents des deux Chambres annonçaient, en ouverture des débats, que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera par vidéo au parlement suisse le jeudi 15 juin à 14h00 en marge de la session. L’allocution du président ukrainien se déroulera sur écran, dans la salle du Conseil nationwide.

S’agit-il d’une attaque en représailles à cette annonce? C’est plausible, mais unachievable à affirmer avec certitude. On se souvient qu’en février de cette année, c’était le web-site du parlement français qui avait été attaqué. A ce second-là, le Parquet de Paris avait affirmé qu’il s’agissait d’une motion de hackers professional-russes, en représailles au soutien de la France à l’Ukraine.

Confirmation d’une autre attaque

A noter par ailleurs que ce jeudi, le Centre nationwide pour la cybersécurité (NCSC) confirmait que l’administration fédérale est également touchée par la cyberattaque contre le fournisseur informatique Xplain, comme l’avait dévoilé Le Temps vendredi dernier. «Compte tenu des informations actuelles, l’attaque par rançongiciel contre l’entreprise Xplain, dans le cadre de laquelle une partie des données volées a été publiée sur le darknet, pourrait également concerner des données opérationnelles de l’administration fédérale. Des analyses approfondies sont en cours», affirme le NCSC.

Pour l’heure, le NCSC se veut rassurant: «Diverses unités de l’administration fédérale font partie des consumers de Xplain. À présent, il s’agit d’analyser quels companies et données sont concrètement concernés par la cyberattaque. Contrairement aux premières constatations, des données opérationnelles pourraient également être touchées selon les dernières analyses approfondies. D’après les informations dont elle dispose à l’heure actuelle, l’administration fédérale section toutefois du principe que ses systèmes ne sont pas directement accessibles through les systèmes de Xplain.»

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