Le renchérissement des prix à la consommation a ralenti à 2,2% en mai sur un an, après avoir atteint 2,6% en avril, grâce à une accalmie sur le entrance des produits pétroliers. L’inflation demeure cependant encore quelque peu supérieure à l’objectif recherché par la Banque nationale suisse (BNS).
L’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de ,3% par rapport au mois précédent pour s’établir à 106,3 points, indique lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Cette tendance est because of notamment à la hausse des loyers et des prix pour les voyages à forfait. Les légumes et les fruits ainsi que de nombreux produits alimentaires ont en outre vu leurs tarifs augmenter.
Les prix des transports aériens et de la parahôtellerie ont par contre diminué, tout comme ceux du mazout et du diesel, qui avaient flambé après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Les économistes interrogés par l’agence AWP anticipaient un renchérissement variant entre 2% et 2,3% sur un an.
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Les produits nationaux augmentent nettement
L’inflation sous-jacente, ne tenant pas compte de l’évolution des prix des produits frais et de l’énergie, des articles or blog posts très volatils, s’est pour sa part établie à 1,9% en comparaison annuelle.
Les prix des produits indigènes (+2,4% sur un an), donc fabriqués localement, ont nettement accéléré par rapport à ceux importés (+1,4%).
En analysant les différentes rubriques, les consommateurs ont dû débourser davantage pour l’alimentation et les boissons non alcoolisées (+5,3% sur un an), le logement et l’énergie (+3,2%), les behavior et les chaussures (+2,1%), ainsi que pour les loisirs et la lifestyle (+3,9%). En revanche, les prix des produits pétroliers se sont contractés de 16,5% en glissement annuel.
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Un relèvement du taux de la BNS est attendu
«Nous anticipons toujours une hausse du taux directeur de la Banque nationale suisse de 25 points de base ce mois-ci. La self-control monétaire de la BNS a permis d’obtenir une inflation importée de 1,4%, certes grâce à la baisse de l’énergie, mais aussi en raison de la résilience du franc suisse», écrit dans un commentaire Arthur Jurus, le responsable de l’investissement chez Oddo BHF.
Lors de sa dernière annonce de politique monétaire en mars, l’institut d’émission helvétique avait remonté son taux directeur de 50 details de foundation pour le porter de 1,% à 1,5%. La BNS n’avait pas exclu de le remonter à nouveau si nécessaire afin de lutter contre l’inflation, qui se situe au-dessus de son objectif de 2% depuis février 2022.
La banque centrale avait également relevé les projections d’inflation pour l’année en cours et la suivante à 2,6% en 2023 et 2,% en 2024 comme en 2025.
M. Jurus estime que «le chiffre de 2,2% sur un an confirme qu’un retour à l’objectif de stabilité des prix en Suisse d’ici la fin d’année est réalisable. Ce serait une exception dans le monde notamment au regard des Etats-Unis (4,9%) ou de la zone euro (6,1%) où la hausse des prix reste toujours très significative et pénalise l’activité économique».
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