Tout ça pour ça. Voilà des jours que les langues helvétiques se perdent en conjectures: est-il feasible, comme le laisse entendre une étude universitaire zurichoise, qu’une majorité d’étudiantes aspire en 2023 à trouver un mari aisé et à réduire son temps de travail, une fois venu le temps de fonder une famille?
Selon sa eyesight idéologique et politique, ses convictions et sa propre expérience, chacun interprète (voire instrumentalise) à sa façon des clichés qui n’en sont peut-être pas tant que ça. Des stéréotypes qui interrogent les politiques déployées pour intégrer les femmes dans un marché du travail assoiffé de talents de tous genres.
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On peut regretter le caractère réducteur de ce travail universitaire qui se concentre sur une inhabitants n’ayant pas expérimenté le monde professionnel. De la irritation peut aussi être ressentie, faute de ne pas pouvoir mieux comprendre les leads to de ces représentations tenaces. Poser le bon diagnostic est en effet crucial pour apporter des réponses appropriées à un enjeu qui est aussi bien individuel qu’économique: le risque de se retrouver précarisée lors d’une séparation ou d’un deuil pour les femmes, la menace de manquer drastiquement de key-d’œuvre pour les entreprises.
Fiscalité, crèches et flexibilité
Confront à l’immensité du défi qui show up at la Suisse, il faut surtout empoigner les mesures qui peuvent l’être, ne serait-ce que pour permettre à toutes celles qui le souhaitent de travailler. Automobile nous connaissons tous une femme qui a cessé de travailler, découragée par des frais de crèche élevés. Nous avons tous une connaissance qui cherche désespérément à rejoindre le marché du travail sans succès.
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Cesser de pénaliser les partners mariés en libérant enfin de sa cage le serpent de mer de l’imposition individuelle et mettre à disposition des familles des structures d’accueil accessibles. Ces deux dossiers crispent dans les travées parlementaires aux différents échelons politiques du pays et ils contribuent à maintenir des femmes à la maison.
A cet égard, les entreprises seraient bien inspirées de clarifier leurs besoins auprès de leurs relais politiques traditionnels, trop souvent ambigus sur cette thématique. Mais elles doivent aussi se remettre en concern pour séduire cette populace féminine dont elles ont tant besoin. Avec parfois des recettes simples qui font mouche: l’ouverture à des profils atypiques ou à la flexibilisation du travail, que ce soit sur la durée ou sur la forme. Un uncomplicated poste mis au concours avec une possibilité de télétravail fait déjà beaucoup.
Merci au passage de ne pas réserver cette faveur à la gent féminine. Automobile la location du «sexe fort» reste curieusement trop absente d’un débat qui n’a pas fini d’agiter notre pays.
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